Histoire du Parti Radical (2): 1860-1881: l'affirmation du courant radical

Publié le par partiradical-sarreguemines

 

Le Webmaster ayant pris des vacances bien méritées, huit articles sur l'histoire du Parti Radical ont été programmés pour le mardi 26 juillet, jeudi 28 juillet, le samedi 30 juillet, le lundi 1er août, le mercredi 3 août, le vendredi 5 août , le dimanche 7 août et le mardi 9 août.

 

Chacun pourra ainsi connaître davantage l'histoire du Parti Radical, le plus vieux des partis politiques français. Un parti, qui a donné à la nation 31 chefs de gouvernements, des centaines de ministres et secrétaires d'Etat et des milliers de députés et sénateurs.

 

1860-1881: l'affirmation du courant radical

 

Gambetta_proclaiming_the_Republic_of_France_-_Project_Guten.jpgLéon Gambetta proclame la République française

 

 

1860 > 1870 : Le radicalisme s'oppose au Second Empire

 

Le coup d'Etat ouvre la voie au Second Empire en 1852 et réduit les radicaux au silence. Mais l'opposition au régime autoritaire va ranimer le mouvement.

 

Le courant radical s'organise alors autour de Léon Gambetta et Jules Simon. Député en 1863, ce dernier publie sous le titre « La Politique Radicale » un recueil de discours qui définit le radicalisme et en explicite le programme.

 

Gambetta s'affirme lui en 1868 comme leader naturel du nouveau parti républicain. Brillant avocat, il fustige le régime impérial dans un grand procès politique.
L'année suivante sa candidature aux législatives se fonde sur le fameux « programme de Belleville » qui vise à élargir les libertés publiques et à étendre le principe électif.

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1870 > 1871 : Gambetta, l'âme de la résistance nationale


Le 04 septembre 1870 Gambetta proclame la IIIème République.

Le Second Empire s’effondre après la défaite militaire.

Un gouvernement provisoire associe les radicaux à des républicains plus modérés. Gambetta devient l’âme de la résistance nationale face à l’occupant. Les républicains radicaux apparaissent alors comme le parti de la défense nationale. Mais dans un pays meurtri qui aspire à la paix, leurs idées suscitent la défiance en province et en zone rurale.
C’est dans ce climat que Gambetta entreprend de ressouder le camp républicain et de reconquérir l’opinion publique. Son opposition à Thiers puis au Maréchal Mac-Mahon, à la fois prudente et frontale, a un ressentiment immense et ses campagnes enracinent l’idée républicaine.

 

 

 

1879 > 1881 : Clémenceau contre la politique d’expansion coloniale

La Troisième République s’installe. Le régime s’accentue progressivement.
Gambetta et Clémenceau poursuivent leur infatigable combat contre le cléricalisme et ‘l’ordre moral’. Après la mort de Gambetta, Clémenceau continue de faire vivre le radicalisme dans la lignée du programme de Belleville.

 

Au nom de cette fidélité, les radicaux combattent la politique opportuniste de Jules Ferry.
S’ils approuvent la législation scolaire alors mise en place, ils dénoncent le caractère limité de la révision constitutionnelle de 1884 et condamnent la politique d’expansion coloniale.

 

 

 

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